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 titre encore inconnu au bataillon.

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Biagio Beata
Biagio Beata
NOUVEAU MEMBRE.


STEPS IN ROMA : 12
HOW LONG ARE YOU HERE ? : 08/02/2012

titre encore inconnu au bataillon. _
MessageSujet: titre encore inconnu au bataillon.   titre encore inconnu au bataillon. EmptyMer 8 Fév - 17:54


(c) money honey.
« Sometimes you have to act like a bitch, to get things done. »
Documenti, prego.
Nom et prénoms. ♣️ Biagio Beata, BB. Date et lieu de naissance. ♣️ Né le quinze mars, à Rome. Vingt-quatre ans. Orientation sexuelle. ♣️ Hétérosexuel. Statut civil. ♣️ En instance de divorce. Statut social. ♣️ Modeste. Emploi/Études. ♣️ Réceptionniste. Quelques traits de caractère. ♣️ Rationnel, habile, flexible, ponctuel et passionné. Inaccessible, anti-conformiste, blasé, égoïste et méprisant. Groupe. ♣️ I've found my soulmate. Starring. ♣️ Mateus Lages.

Il passato e il vostro presente.
(2005, 31th august, Rome.)
« Biagio, descends ! » m'hurle mon père. Je débranche mes écouteurs, marmonne dans ma barbe nouvelle, donne un coup de pied dans ma poubelle et emprunte les escaliers, à contre-coeur, l'amertume dans la bouche. Je redoute les moindres paroles qui pourraient suivre. En bas des marches, je discerne les traits fins de ma mère et ses cheveux impeccablement ramenés en un chignon. Elle adopte toujours la même attitude, par peur du regard des autres ou par commodité. Je n'ai pas encore tranché, quelle solution je trouve la plus adaptée. Je m'approche d'elle, lui enlace la taille. Je n'ai jamais été autant proche de quelqu'un, comme je peux l'être avec ma mère. Elle glisse un bisou sur ma joue. « Qu'est-ce qu'il se passe ? » je lui demande, ignorant mon père, qui, lui, m'observe en coin, dédaigneux, hautain. Ma mère élève sa voix, d'ordinaire douce, féminine, en un ton rauque et désagréable. « On ne peut plus te garder, chéri. Ton père est entrain de craquer, il souffre de votre éloignement qui grandit de jour en jour. Comprends-le, trésor. Tu ne lui parles, que pour avoir de l'argent, ou à table, quand tu n'es pas assez près pour l'eau. Si tu ne pars pas de cette maison, il... Il me quitte. » Je tressaille. Même dans mes pires cauchemars, je n'aurai pas imaginé un seul instant, être chassé de chez moi, par ma propre famille. Je n'ai que dix-sept ans, des bulletins à gerber et un avenir incertain. J'aimerais me faire pardonner, pouvoir recommencer, mais à chaque mot que je veux sortir, ma fierté me retient. Je suis désormais incapable de regarder ni mon père, ni ma mère. Je remonte dans ma chambre, tendu et blanc comme un linge. « T'aurais pu le quitter, toi, maman. On aurait été tous les deux, heureux. Sans un mec qui force la prière, sans un mec qui n'a qu'une envie pour respecter sa religion : se retrouver au chômage. On aurait été une vraie famille, maman. » je me chuchote à moi-même, d'humeur maussade. Je jette rapidement des affaires dans un sac, le strict minimum, ce que j'estime être le plus important et je retourne au salon, rejoindre la porte d'entrée, puis l'extérieur. « Inutile que je reste plus longtemps dans cette putain de baraque. Je me casse. Je vais pioncer chez Jader, en attendant de trouver un job, et un toit. Salut. » je lance, à la volée, pour ne pas lâcher des larmes. Ma mère tente de me retenir, je ne l'écoute pas. « T'as fait ton choix, m'man. » Elle est triste, je le sens à sa voix. « Si t'avais pu... » Je ne la laisse pas finir, passe la porte. « Si Jader ne veut pas de toi, va vers Dieu, mon garçon. Si tu fais ça, tu pourras revenir ici. » me crie mon père, avant de claquer soi-même la porte. Je me retiens de m'énerver. Jamais, papa. Même avec tous les surnoms affectueux que tu peux me donner pour me convaincre, je préfèrerais crever.

(2012, 5th february, Rome. 10h09.)
Je marche, les poings serrés dans mes poches, une envie de dégueuler qui ne s'efface pas. De loin, je la vois. Je voudrais lui cracher tous mes maux, toutes mes pensées, toutes les insultes possibles. Mais, je ne peux pas. J'ai encore du respect pour cette femme que j'ai réussi à aimer trois ans, et qui a finalement trouvé son âme soeur au détour d'une rue, après avoir vidé mon compte à cause de ses robes Chanel, ses lunettes Dior et son sac Guess. Je m'approche de la table à laquelle elle est installée. Elle m'a commandé un café. Je déteste cette boisson. Trop énergétique. Ces temps-ci, j'ai juste envie d'être une larve, une épave au milieu de l'Océan. Nager, jusqu'à perdre haleine, devoir revenir sur le rivage et avoir la force de continuer, de trouver le bonheur. Pourtant, Quasar m'a paru l'être au début de notre relation, cette grande perche blonde a frappé mon coeur. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas. Je vais signer ce putain de contrat et, après, elle ne vient plus me parler. Elle peut se casser avec un moche, un beau, un vieux, un jeune, un riche, un pauvre, que je m'en fouterais bien. J'ai fait une erreur, une seule. Je ne la referais pas. « Et tu te dis ponctuel ? Pauvre gars. » me crache t-elle en pleine figure, à peine ai-je eu le temps de m'asseoir. « Rappelle-moi l'heure à laquelle t'as fixé le rendez-vous, bitch. Et quand tu me l'as annoncé, surtout ! » Elle sait, qu'elle m'a dit de venir ici pour 10h10. Il est 10h09. Et elle sait aussi, qu'elle m'a appelé à 3h du matin pour me le dire, par pur plaisir de me réveiller très brutalement. Je n'ai pas pitié, je ne sais pas pourquoi j'en aurai. Je fais semblant de porter mon café à mes lèvres, tout en appelant le serveur d'une main que je cache derrière ma tête. Sans plus attendre, je le vois rejoindre notre table. « Ce café est dé-gueu-lasse. Infecte. Apportez-moi du champagne, plutôt. Et il a intérêt à être gratuit ! » Je sens la colère de mon ex-épouse monter. Elle connait ce serveur depuis longtemps et a fait de ce café, son refuge, des habitués, sa deuxième famille. De me voir réduire sa réputation auprès de ce minable employé, la rendrait presque hystérique. « Signe ce papier et va te faire foutre, BB. » Je m'empare de la feuille et du stylo qu'elle me tend, appose ma signature, qui ressemble davantage à un brouillon qu'à une signature, mais bon. Je lui rends le papier de son avocat. « Évite de m'appeler BB, tu fais tâche dans les gens. » je lui rétorque. Elle me répond de la même manière, froide et distante. « C'est fou la facilité avec laquelle on a pu effacer nos sentiments. Enfin, bref. Dégage ! » Je me serais presqu'amusé de la situation, si le vibreur de mon téléphone portable ne s'était pas déclenché. Le travail m'appelle. « Tu permets que je boive mon champagne ? Merci. » j'ai dit, en voyant le serveur revenir. Je ne lui fais aucun signe de politesse et avale mon verre comme s'il s'était agi d'un vulgaire verre d'eau, sous les regards ébahis des quelques clients. « T'as fini ? Au revoir. » Son acharnement à me faire partir me fait rire. « Arrête de stresser, bibiche. Je ne comptais pas m'éterniser, tu sais, j'ai des sous à ramener pour payer mon superbe loft. Mais on se reverra bientôt, je suis sûr. » je finis par lâcher, ironique. Je n'aime pas le surnom bibiche, j'ai un petit appartement inconfortable, comme je n'ai pas l'intention de la revoir. Je me recule de ma chaise, me lève, la remet en place en écrasant malencontreusement les pieds de Quasar et lui tourne le dos. « Xoxo, Biagio Boy. » je la charie, avant de tourner à l'angle de la rue, au bout de laquelle je vais reprendre mon poste, redevenir le meilleur élément de l'hôtel, pour le patron comme pour les salariés de mon niveau. Je suis juste sûr de moi et de mes intentions.

(2012, 5th february, Rome. 15h46.)
« Excusez-moi, monsieur. Je peux m'asseoir ? » me demande une jeune femme, dans la métro. Cette jeune femme qui bouleverse, d'un coup, toutes mes pensées. Ses cheveux bruns essaient de caresser mon visage, je le sens, et mes mains devenues moites voudraient les toucher, elles aussi. Mes lèvres tremblent, charment les siennes. Mes yeux clignent plusieurs fois, comme pour me réveiller d'un rêve. J'ai l'impression de voir les empreintes de ses mains à chaque endroit où elle les a posé, ses mains délicates, très féminines. Elle me rappelle le visage maternelle que j'ai quitté à dix-sept ans, elle me procure la fraîcheur et la jeunesse que j'ai refoulé pour un travail de misère, quand j'ai été viré de chez moi, elle me rappelle le besoin qu'a un homme, de se marier et de devenir père. Elle me rappelle, cette petite boîte bleue que j'ai découvert un jour, petit, dans la chambre de ma mère. La bague qui, avant d'aller à son doigt, était rangée dedans. J'ai envie d'embrasser cette inconnue, de la serrer contre moi, de lui offrir tout ce dont elle a besoin. Ces pensées s'estompent, au moment où sa main passe devant mes yeux. « Monsieur, je peux ? » J'hoche la tête, incapable de sortir un mot. Je me sens idiot. Je tends ma main, ma joue, je ne sais plus comment dire bonjour. J'ai le sentiment qu'elle a compris, qu'elle a ressenti le même picotement dans le coeur, avant de venir me voir, pour me demander si elle peut prendre la place à côté de moi, ce qui en soi, est pathétique, puisque tout le monde a le droit, c'est un transport en commun. Elle me fait la bise, mes joues rosissent. « Je m'appelle Vritti. » Quel joli prénom, il me rappelle Titi, un dessin animé américain que j'ai longtemps regardé, enfant. J'ai d'ailleurs envie de lui donner ce surnom. Elle me semble libre, comme cet oiseau. Futée, comme ce petit canard jaune. Douce, comme cet animal si mignon. Belle, comme lui. Je finis par lâcher, en balbutiant. « Moi, c'est Beata. Enfin, de mon nom de famille. Sinon, c'est Biagio. Ou BB, pour ceux qui n'ont pas peur de l'ambiguëté. » Je rigole bêtement, reprends contenance. « Vous êtes souvent comme ça, quand vous parlez à quelqu'un que vous ne connaissez pas ? J'ai cru que vous étiez malade, à un moment donné. » Je fais non, de la tête. Enfin, je demande, bien que gêné. « Je peux vous inviter à prendre un verre ? Vous ne le regretterez pas, je vous le promets. »


Tu dietro il vostro schermo.
titre encore inconnu au bataillon. 445293icon9
(c) marley smith.
Bonjour, bonsoir, salut. Arrow Je m'appelle Coraline, j'ai quatorze ans et je suis en Seconde, avec pour projet de devenir écrivain ou bosser dans l'évènementiel. Sinon, je trouve ce forum intéressant. I love you Au revoir. Rolling Eyes


Dernière édition par Biagio Beata le Mer 8 Fév - 20:31, édité 24 fois
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Kahina Noconti
Kahina Noconti
SEXYHOTADMIN


STEPS IN ROMA : 195
HOW LONG ARE YOU HERE ? : 24/12/2009
WHERE DO YOU LIVE ? : dans un appartement de Luxe, quelques part dans le centre de Rome.

SU DI ME.
CIVIL STATUT: célibataire, babe (aa).
WHO IS IT ON THE PICTURE ?: ninaHOTdobrev.
WHAT ABOUT YOUR SOULMATE ?:

titre encore inconnu au bataillon. _
MessageSujet: Re: titre encore inconnu au bataillon.   titre encore inconnu au bataillon. EmptyMer 8 Fév - 18:47

bienvenue titre encore inconnu au bataillon. 2474380249
désolée pour l'inconvénient avec ta fiche please
je te dois un lien Arrow titre encore inconnu au bataillon. 2260526423
bonne merde pour ta fiche mon chou titre encore inconnu au bataillon. 216527290
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Alexie V. Caspian
Alexie V. Caspian
NOUVEAU MEMBRE.


STEPS IN ROMA : 77
HOW LONG ARE YOU HERE ? : 08/02/2012
AGE : 34
WHERE DO YOU LIVE ? : dans un appartement dans le centre de rome.

SU DI ME.
CIVIL STATUT: célibataire, babe (aa).
WHO IS IT ON THE PICTURE ?: rachelSEXYbilson.
WHAT ABOUT YOUR SOULMATE ?:

titre encore inconnu au bataillon. _
MessageSujet: Re: titre encore inconnu au bataillon.   titre encore inconnu au bataillon. EmptyMer 8 Fév - 19:43

Bienvenue I love you
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Anna-Lia DiMarco
Anna-Lia DiMarco
NOUVEAU MEMBRE.


STEPS IN ROMA : 83
HOW LONG ARE YOU HERE ? : 08/02/2012

SU DI ME.
CIVIL STATUT: c'est... compliqué.
WHO IS IT ON THE PICTURE ?: SophiaHOTBush
WHAT ABOUT YOUR SOULMATE ?:

titre encore inconnu au bataillon. _
MessageSujet: Re: titre encore inconnu au bataillon.   titre encore inconnu au bataillon. EmptyMer 8 Fév - 20:04

Bienvenue & bon courage pour ta fiche Smile
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Kahina Noconti
Kahina Noconti
SEXYHOTADMIN


STEPS IN ROMA : 195
HOW LONG ARE YOU HERE ? : 24/12/2009
WHERE DO YOU LIVE ? : dans un appartement de Luxe, quelques part dans le centre de Rome.

SU DI ME.
CIVIL STATUT: célibataire, babe (aa).
WHO IS IT ON THE PICTURE ?: ninaHOTdobrev.
WHAT ABOUT YOUR SOULMATE ?:

titre encore inconnu au bataillon. _
MessageSujet: Re: titre encore inconnu au bataillon.   titre encore inconnu au bataillon. EmptyJeu 9 Fév - 0:33

j'avais déjà commencé à lire ta fiche tout à l'heure parce je suis curieuse et que le début me disait bien (à) j'aime beaucoup la suite d'ailleurs avec la pauvre femme titre encore inconnu au bataillon. 1881463262
bref, très belle fiche, je te valide, bon jeu mon chou titre encore inconnu au bataillon. 2260526423
n'oublie de recensé ton avatar ! (:
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MessageSujet: Re: titre encore inconnu au bataillon.   titre encore inconnu au bataillon. Empty

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