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« Tonight is your night, tomorrow's for another guy. »

DOCUMENTI, PREGO.
nom et prénoms ♣ Ines-Lia Del Duca. date et lieu de naissance ♣ le 25 juin mille neuf cent quatre-vingt huit. orientation sexuelle ♣ hétérosexuelle. statut civil ♣ célibataire. statut social ♣ classe moyenne-aisée. emploi/études ♣ organisatrice événementielle. quelques traits de caractère ♣ sarcastique, nerveuse, agressive, impatiente, maman poule, drôle, sensible, grande gueule. groupe ♣ i've found my soulmate. starring ♣ Jessica Lowndes.

IL PASSATO E IL VOSTRO PRESENTE.
Ines se mis au lit, se remémorant la difficile journée qu’elle avait eu. Elle soupira et se laissa tomber sur son lit, épuisée. Malgré la fatigue qu’elle avait accumulée, le sommeil se faisait désirer, ce qui commençait sérieusement à lui taper sur les nerfs. Incapable de fermer l’œil, elle se mit à penser, à penser à des épisodes particulièrement marquants de sa vie.

« Muahahaha, viens on lui met des vers de terre dans son cartable ? » Delia, sept ans lança un regard de défi à sa jumelle, espérant la convertir à son activité favorite : embêter les autres. Ines hésita pendant deux secondes environ puis finit par secouer énergiquement sa tête négativement, et en signe de désapprobation total du futur acte de sa sœur. Car oui malgré le fait qu’elle ait refusé de participer, Ines savait parfaitement que sa réponse n’aurait aucun effet sur la détermination de son double. « Pfff, t’es qu’une poule mouillée ! » Ines recula, corde à sautée en main afin d’admirer la petite fille. Malgré le sol mouillé à cause de la pluie torrentielle qui s’était abattue sur Rome, Delia saisit tout de même une poignée de terre où trois petits vers de terre se tortillaient. « Beurk ! Vraiment Delia t’es dégoutante. » La concernée ignora cette remarque, et c’est tout sourire qu’elle déposa la poignée de terre dans la poche du sac de l’un de ses camarades. La cloche sonna, ce qui signifiait que la récréation était terminée pour les élèves de l’école primaire Tullia D’aragon. Malgré son refus de participer à cette farce, Ines était impatiente de voir la réaction du propriétaire du sac, ce qui ne tarda pas. De retour en classe, l’élève concernée ouvrit donc la pochette et lâcha un cri strident qui retentit dans toute la classe. Delia et Ines échangèrent un regard complice et se tapèrent discrètement dans les mains. Ornella Franscente, c’était le nom de leur victime. Ces trois là, c’était une grande histoire de « haine » depuis la maternelle, et tous les coups étaient permis. Il était donc évident pour elle que les auteurs d’une telle mascarade soient les jumelles Del Duca. « C’est elles ! Je suis sûre que c’est elles ! » Elle éclata en sanglot, et la maitresse grimaça, tandis que les deux petites filles prenaient un air innocent. « Voyons Ornella, tu les as vu faire ? » Entre deux sanglots, elle répondit. « Non mais… » L’enseignante la stoppa dans sa lancée. « Bon, alors tu n’as aucune raison de dire ça ! » Ca n’était pas très malin de sa part de s’en prendre aux chouchoutes de la maitresse.

La jeune femme esquissa un sourire, elle se rappela l’enfance heureuse et sans majeurs incidents qu’elle avait passé. Son père était comptable et sa mère infirmière, ils gagnaient assez bien leur vie sans avoir des revenus exhorbitants. Mais comme toujours dans les histoires heureuses, il y avait une ombre au tableau.

« Carla, mia cara c’est pour toi ! » Cristante Del Duca rentra pour le troisième soir de la semaine avec un bouquet de roses rouges, les fleurs préférées de sa femme. Cela faisait un petit moment qu’il avait prit cette habitude, et ça n’était pas vraiment son genre. Crisante était d’habitude un homme assez pudique vis-à-vis des sentiments, et son affection soudaine apparente surprenait tout le monde dans la maison. « Eh bien, papà, tu es en forme dis donc ! » Ines âgée de dix-sept ans brisa la glace, sentant sa mère réticente. Il embrassa sa femme qui se contenta d’un petit rire, presque forcé et Ines. « Alors amore mio tu n’es pas contente ? Ces femmes alors ! Que veux-tu que je t’achète la lune ? » Il se mit à rire, et déposa sa veste sur l’un des chaises de la cuisine. « Où est Délia ? » Ines se tue, et laissa sa mère répondre à sa place de peur de ne pas savoir mentir. Le fait était que la disparue était chez son petit-ami pour la soirée, ce que son père n’aurait jamais accepté. « Oh, elle est chez Lucia, tu sais sa copine de classe. Elles ont un exposé à faire pour jeudi. » Comme si de rien n’était, Carla Del Duca continua d’éplucher les légumes pour le repas du soir, et Ines s’empara de son portable afin d’éviter de croiser le regard de son père. « Oh, bon ce sera juste nous trois alors ! » Génial ! Ines pouvait déjà deviner les silences interminables et les tentatives désespérées de son père pour entamer le dialogue avec sa mère. L’ambiance était presque insoutenable, Ines décida donc de quitter la pièce et de se rendre dans sa chambre. Elle se demanda ce qui pouvait bien se tramer entre ses parents, car beaucoup de choses étaient contradictoires. Pour faire passer le temps, elle décida de refaire sa manucure et se rendit dans la salle de bain, mais alors qu’elle était dans le couloir, elle surprit une conversation. « A qui est-ce Cristante, A QUI ? Est-ce que c’est à Pamela, Melina ou Gina ? HEIN ? » La jeune fille n’avait aucune idée de ce dont sa mère était en train de parler, et encore moins de qui étaient les filles dont elle venait d’énoncer les noms. Curieuse, elle colla son oreille plus près de la porte de la cuisine. « Carla, calme-toi bon sang ! Laisse-moi t’expliquer… » Le pouls d’Ines accéléra, elle écarquilla les yeux, interloquée. « Tu as recommencé c’est ça ? J’EN ETAIS SURE. Tu sais quoi ? Tu as une semaine pour déguerpir de chez moi. » « QUOI ? C’est chez moi ici ma chère, je ne vais nulle part ! » Ines ouvrit légèrement la bouche, son monde venait de s’écrouler, et soudain elle comprit tout. Tout depuis le début, elle se laissa tomber sur le mur. « BASTARDO, tu as du culot quand même ! C’est chez moi aussi, tu es en tort. Je le répète une dernière fois. Dans une semaine que tu ais trouvé un toit ou pas, je m’en fous carrément, tu dégages de chez moi. Oh, et tu te débrouilles pour l’expliquer aux filles. Tu vas leur briser le cœur, bravo. » La rage s’empara d’Ines, elle sortit de chez elle en courant, prenant soin de claquer la porte.

Un fort sentiment d’amertume s’empara d’elle. Elle se souvint que ce fut la première fois de sa vie qu’elle pouvait dire avoir été malheureuse. Ines pensait naïvement peut-être que sa famille était indestructible, qu’il était impossible qu’elle se brise, pour quelconque raison. Le simple fait que son père puisse être infidèle lui avait donné la nausée à plusieurs reprises. Ce n’est que six ans et demi plus tard qu’elle réalisait en fait à quel point la séparation avec son père l’avait affectée.

« Ciao Bello. » Le visage d’Ines s’illumina quand elle aperçut son bien aimé à la terrasse du café auquel ils s’étaient donné rendez-vous. « Ciao Bellezza. » Malgré son compliment, Luca paraissait moins joyeux que d’habitude. Son sourire ne paraissait pas naturel, on aurait presque dit qu’il était gêné. D’ailleurs la jeune femme âgée de 21 ans le remarqua, et fit la moue. Elle s’assit en face de lui, et pencha légèrement la tête comme pour l’attendrir. « Hey, ça va ? Tu as l’air bizarre. » Un serveur vint alors prendre leur commande, empêchant le jeune homme de lui répondre, de tout manière il ne semblait pas vraiment décider à parler. « Un jus d’orange s’il-vous plait. » Après que leur commande ait été prise et que le serveur se soit éloigné, Luca se décida à prendre la parole. « Je me demande parfois ce qu'une fille comme toi fait avec un gars comme moi. » La jeune femme plissa les yeux et pinça la lèvre, à la fois touchée et perturbée du changement de comportement de son petit-ami. Elle soupçonna que quelque chose n’alla pas bien, mais elle se ravisa finalement, elle se faisait probablement de fausses idées. En plus, elle avait une grande nouvelle à lui annoncer, nouvelle qu’elle savait depuis 48 heures. Eh oui, elle était enceinte de deux mois et demi. Luca lui prit la main, elle décida de poursuivre dans sa lancée. « J’ai quelque chose à te dire… » Ils prirent tous deux la parole en même temps, ce qui fit sourire Ines. Elle voyait bien que quelque chose n’allait pas, mais elle n’aurait sur dire ce que c’était. Inquiète, elle décida de lui laisser la parole en premier, bien que cela aille contre le protocole habituel. « Je.. J’ai déconné Ines. » Il serra la mâchoire, et la jeune femme fronça les sourcils, confuse. « Quoi, pourquoi ? » Il inspira profondément, et reprit la parole. « J’ai replongé Ines, j’ai merdé putain. » Son sang ne fit qu’un tour, elle savait pertinemment de quoi il parlait en parlant de replonger. L’alcool était son point faible, et avec l’alcool allait les filles. Elle le savait car elle était la raison pour laquelle il avait arrêté, ils avaient surmonté tout ça ensemble. « Oh. » Elle baissa les yeux, ne sachant que répondre. « J’ai vraiment merdé, je suis vraiment, vraiment désolé. » Elle était certes déçue, mais les rechutes étaient fréquentes dans ce type d’addiction alors elle allait être là pour lui, comme toujours. « On va surmonter ça, on va y arriver. » Luca détourna le regard, et secoua la tête. « C’est pas tout Ines. Samedi j’étais chez Piero, il donnait une fête. J’avais bu et j’… J’ai cédé à la tentation. A une fille. » Presque par reflexe, Ines retira ses mains de celles de Luca et le fixa, comme si elle essayait de reconnaître la personne qu’elle aimait. « Ines, dis quelque chose. S’il-te-plait. » Elle tremblait désormais, son monde venait de s’écrouler. Il y a quelques minutes à peine elle se voyait déjà mariée et mère de famille, faisant carrière dans la mode. Il tenta de reprendre ses mains dans les siennes. « Ne me touche pas. » Elle évitait son regard. « J’ai toujours été là pour toi. Tu connais mon histoire, et tu sais que c’est LA chose que je ne peux pas pardonner. Et tout ce que je récolte comme réponse c’est « j’ai cédé à la tentation » ? » » Par tous les moyens il essayait de croiser son regard, mais c’était peine perdue, elle avait trop mal. « Ines.. Je ferais n’importe quoi, N’IMPORTE QUOI pour me faire pardonner. S’il te plait… » Malgré le fait qu’il exprime ses regrets, le mal était fait. « Tu ferais n’importe quoi hein ? » « N’importe quoi. » « Alors fais-moi plaisir, va brûler en enfer. » Sans un regard pour lui, elle prit son sac à main, se leva et sortit de la terrasse sans même se retourner. Les larmes coulaient à flots sur ses joues et c’est sans réfléchir qu’elle se rendit à la clinique la plus proche, pour avorter.

Ines pleurait désormais dans son lit. Elle pleurait en silence, comme si une plaie qui avait déjà cicatrisé s’était rouverte et qu’on n’avait enfoncé un couteau dedans. Pourtant elle vivait avec cela tous les jours, et puis elle avait un souvenir vivant de cette période. En effet, elle n’avait jamais eu le courage de rentrer dans cette clinique même si elle était bien restée deux heures devant. Elle avait ignoré les dizaines d’appels et textos de Luca même si ça lui brisait le cœur, mais il l’avait détruite. Quelques jours plus tard elle avait reçu une lettre de sa part, disant qu’il était parti à l’étranger sans en préciser la raison de son départ. Ines ne lui avait jamais répondu. Elle avait quand même décidé de mener sa grossesse à terme, et avait eu un petit Enzo qu’elle aimait et élevait du mieux qu’elle pouvait entourée de sa famille.
TU DIETRO IL VOSTRO SCHERMO.

Bonjour/bonsoir la populasse! Alors moi c'est Adèle AKA Bee... Ne me demandez pas pourquoi, c'est juste comme ça depuis au moins trois ans. Haha, bref donc je vais sur mes dix-sept ans, et je suis en première littéraire (a). Sinon le forum on m'a envoyé le lien par mail, j'étais inscrite sur un ancien forum de notre magnifique admin. Le design est très beau, le contexte m'a bien plu alors voilà, j'ai craqué, je l'avoue, je suis coupable. BREFOUILLE, à trsè vite les cocos. (c) créateur (ici peachandcream)

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